samedi 26 mai 2007

La lecture... en quelques citations choisies

« La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur . » (Paul Auster, Brooklyn Follies)

« Tout vrai livre est une main tendue vers l'autre. » (Eric Holder, La Correspondante)

« ... parce que quand c'est écrit nous gardons en nous la trace du coin d'herbe où nous avons lu, l'été; de la cheminée, en hiver. » (Eric Holder, La Correspondante)

« [...] la vertu paradoxale de la lecture qui est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens. » (Daniel Pennac, Comme un roman)

« [...] toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... » (Hubert Nyssen, Éloge de la lecture)

vendredi 25 mai 2007

Trop de livres?


Y a-t-il trop de livres sur le marché? Les Québécois sont-ils devenus ignares? Pourquoi assiste-t-on au phénomène de surmédiatisation de certains titres (reste-t-il encore quelqu'un sur la planète qui n'a pas lu Le Code Da Vinci?) aux dépends de la qualité de certains autres? Nicolas Dickner se penche sur la question dans sa chronique de la semaine.

dimanche 20 mai 2007

Concours de musique

Vendredi et samedi, je suis passée de l'autre côté du miroir et suis devenue juge du Concours de l'Association des musiciens éducateurs du Québec pendant deux jours. Je croyais retrouver une collègue (c'est plus facile de porter à deux le poids d'une note). Finalement, je me suis retrouvée seule face à ma conscience mais néanmoins en compagnie d'une aimable secrétaire (trois bénévoles différentes selon l'heure et le jour), à juger quatre catégories de jeunes pianistes (8, 9, 12 ainsi que 13 ans et plus),
Les élèves avaient des niveaux très différents, ce qui ne facilitait pas la tâche. Pas évident d'évaluer sur un même pied d'égalité un élève de neuf ans de niveau préparatoire et une autre de niveau sixième année! (Le professeur des trois élèves de niveau préparatoire avait l'air de me trouver bien sévère mais je ne pouvais honnêtement pas noter plus haut une telle interprétation.)
Quelques très belles surprises au fil des écoutes. Certains de ces jeunes musiciens ne doivent avoir aucune vie si je réfléchis à la difficulté de leur répertoire (notons, sans surprise, une invasion asiatique, à peine diluée par la présence de quelques francophones et d'un hispanophone, particulièrement craquant et surtout très musical). Une jeune fille de 12 ans a ainsi interprété hier une Étude-tableau de Rachmaninov et un Nocturne (d'une dizaine de pages) de Fauré sans broncher et, de plus, de façon très musicale. Une autre, âgée de neuf ans (sa soeur, je pense), a joué la veille deux des Saisons de Tchaïkovski, « Janvier » et « Novembre » comme une pro, pas exactement un répertoire qu'on pourrait qualifier d'« accessible » pour cette tranche d'âge! J'ai aussi découvert une très jolie pièce de Sibelius, Le pin (Pinetree sur la partition remise, en fait une photocopie, malgré les demandes spécifiques pour des originaux).
Jody, l'organisatrice de l'événement, était des plus sympathiques et débordante d'un enthousiasme contagieux, ce qui n'enlevait rien au plaisir de cette nouvelle expérience. De maman de musicienne (sa fille est flûtiste), elle a fait le saut et a décidé d'organiser l'événement (qui en est à sa 3e édition). Quelques petites imprécisions qui seront peaufinées au fil du temps mais une volonté rafraîchissante de vouloir servir les jeunes musiciens talentueux. Chapeau!

vendredi 18 mai 2007

Faire surface après l'horreur

Vous ne serez pas surpris: après avoir complété la lecture des Bienveillantes, j'ai ressenti le besoin d'aborder un genre plus léger, plus accessible, plus digeste. Je me suis d'abord lancée dans la lecture du dernier livre d'Élizabeth Filion (celle qui dirigeait ce « fameux » atelier d'écriture auquel j'ai assisté), De la part de Laura. Dévoré en 24 heures à peine (j'ose à peine tenter de comptabiliser le nombre d'heures investies – j'ai failli écrire perdues mais ce serait franchement beaucoup trop fort – dans la lecture des fameuses Bienveillantes), la lecture de cet opus fut une véritable brise de fraîcheur et ce, en dépit du sujet en apparence lourd. Une mère se meurt et son fils passe les dernières heures de sa vie à l'hôpital à ouvrir un étrange paquet, « testament » mais surtout témoignage d'amour d'une mère atypique, actrice, militante, adulée, difficile à saisir pour son fils. Le ton se veut léger, décapant à l'occasion mais surtout terriblement efficace (peu de phrases que l'on souhaite méditer mais de fort jolis enchaînements). « Toutes ces nuits à écrire de la musique. Lui à se révolter sur des portées, moi à m'insurger dans mes cahiers. Tous les deux à écrire. À se composer. » Avec le fils, on revit les 30 dernières années de notre histoire (Laura écrit à son enfant 30 lettres au fil des ans, pour fêter ses 30 ans) et, mine de rien, on se revoit à ces moments-là et on s'interroge sur les événements importants de nos vies (L'assassinat de John Lennon reste certes un moment marquant de mon adolescence.). Un portrait attachant de cette Laura, combattante, prête à tout pour trouver sa voie.
Autre relation filiale, celle relatée dans Horowitz et mon père. Cette fois, on aborde plutôt le lien père-fils et on revit la grande Histoire à travers la petite, celle qui, peut-être, au bout du compte, est la plus signifiante. Deux pianistes, Horowitz (Gorovitz, surnommé « feuille de chou ») et Dimitri, deux parcours aux antipodes (l'un super-vedette, l'autre pianiste amateur de haut niveau) mais surtout une galerie de portraits attachants des membres d'une famille russe émigrée en apparence extravagante (la grand-mère, très « vieille Russie », est particulièrement truculente).
Aussi aérien qu'une crème chantilly mais aussi épicé qu'un savoureux cari, Rentrée littéraire de Christine Arnothy nous plonge dans un univers à mi-chemin entre les films d'Hitchcock et la haute satire. Le milieu littéraire français est disséqué, ridiculisé (on est vraiment prêt à tout pour un Goncourt!) mais on s'attache aux personnages typés (quasi des archétypes), même au « méchant de service », l'éditeur Éberlé. La dédicace est limpide: « À tous ceux qui veulent écrire et publier un roman et surtout à ceux qui ne s'y aventurent pas. » Je ne verrai plus jamais l'avalanche de nouveautés françaises de septembre sous le même oeil. Un plaisir coupable mais foncièrement jouissif!

jeudi 17 mai 2007

Pourquoi aimer les blogues?

Au début, j'étais un peu réticente à rejoindre la blogosphère. Maintenant, je l'avoue, de découvrir toutes ces histoires qui s'y cachent me la rendent attendrissante. C'est vrai, parfois on tombe sur des âneries sans nom, un journal intime mal fichu, un site de semi-propagande, mais la plupart du temps, derrière tout ça, on retrouve l'humain, l'autre, son semblable. Voici une très jolie liste de raisons pour lesquelles on ne peut plus s'en passer, glanée sur un site trouvé par hasard (mais y a-t-il des hasards) il y a quelques instants. Lire...

mercredi 16 mai 2007

Concours du meilleur commentaire


Un petit concours fort sympathique pour occuper votre été...


C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Carole et Mîreldar unissent leurs efforts pour créer le concours Biblio Lys, afin d’encourager la lecture et la découverte de romans québécois.
Biblio Lys se déroulera en cinq étapes :
Du 7 mai au 2 juin, nous vous invitons à suggérer des titres (limite de 2 suggestions par participant) de romans québécois que vous aimeriez lire ou faire découvrir aux autres.
Du 3 juin au 23 juin, vous aurez à décider quels titres dans ceux suggérés seront élus dans le top 5 de lecture.
Du 24 juin au 22 septembre, vous aurez tout l’été pour lire et écrire des commentaires de lecture (10 lignes et plus) sur chacun des cinq romans sélectionnés.
Du 23 septembre au 29 septembre, vous aurez à voter pour votre commentateur préféré (celui qui vous aura donné le goût de lire un ou plusieurs romans).
Le 29 septembre, le dévoilement du résultat du vote et l’attribution des prix.


Tous les détails ici

vendredi 11 mai 2007

Ile déserte

Vous connaissez cette question: sur une île déserte, quels livres apporteriez-vous? Pour moi, la réponse serait simple: un dictionnaire. Quelle meilleure façon de passer le temps que de découvrir de nouveaux termes ou de nouvelles façons de manipuler le langage.
Question plus difficile peut-être: avec quelles oeuvres musicales accepteriez-vous de passer de longues années?

Dans mon cas, si on me laissait le choix d'apporter cinq oeuvres, j'opterais pour:
1) Le Clavier bien tempéré de Bach (le nom de ce blogue n'a pas été choisi au hasard...), parce que quand on contemple les édifices musicaux érigés par Bach, on ne peut qu'oublier le temps qui passe, les soucis du quotidien, la solitude;
2) les Sonates pour piano de Mozart, parce que Mozart, après toutes ces années, m'interpelle encore autant;
3) les Sonates pour piano de Beethoven, parce qu'après avoir refusé toute association avec le grand sourd pendant des années, je me sens de plus en plus proche de ses oeuvres et que je souhaiterais les approfondir;
4) les Préludes de Debussy, pour leur effervescence, leurs couleurs chatoyantes, l'audace de leur langage, leur profond sens pianistique, le plaisir de peindre en musique des paysages, des histoires;
5) Le Sacre du printemps de Stravinski, parce que même si je crois connaître l'oeuvre, j'aimerais pouvoir la disséquer, en apprécier chaque strate, tenter de démonter et remonter le mécanisme.

Et vous, que choisiriez-vous? Ne vous faites pas prier, partagez ce pan de votre être avec nous...

jeudi 10 mai 2007

Les Bienveillantes

Après plusieurs faux départs, j'ai enfin terminé Les Bienveillantes de Jonathan Littell, peut-être le livre qui a suscité le plus d'enthousiasme et d'antagonisme cette dernière année. En train de bouquiner dans la section « essais sur la littérature » d'une librairie du centre-ville le week-end dernier, j'ai pu constater avec surprise qu'un livre a même été récemment consacré au phénomène!
J'avais hésité à l'acheter en septembre, l'avais finalement mis sur ma liste de cadeaux de Noël, m'y suis mise pour la première fois quelques semaines après, pour le délaisser ensuite pendant quelques mois, incapable de faire face à la lourdeur du livre. Lourdeur purement physique d'abord, qui empêche de l'apporter avec soi dans les transports en commun (à moins de vouloir transformer l'expédition en séance de muscu), lourdeur du contenu bien évidemment (on ne peut pas lire un pavé fouillé consacré à la Deuxième Guerre mondiale sans sourciller, tout de même) mais aussi lourdeur de la forme. Les « chapitres » sont aussi longs que la plupart des romans. Les paragraphes courent sur plus d'une page, nous empêchent de respirer (l'effet est peut-être voulu), nous découragent à l'occasion. Quand on plonge dans une description sans fin de technicalités bureaucratiques de la SS ou qu'on devient confus face à tous ces titres (même si un tableau explicatif clair est inclus en annexe), on a plus d'une fois le goût de décrocher.
Je reste partagée face à cette lecture. La recherche historique inattaquable laisse pantois et on ne peut qu'« apprendre » nombre d'horreurs inouïes sur cette guerre. En fait, ce qui m'a saisi le plus à la lecture est la relative petitesse du personnage principal qui, de fait, n'est qu'un parmi des milliers de technocrates à soutenir l'industrie de la guerre, sans fanatisme, sans grande conviction (il est souvent physiquement malade quand il contemple les charniers). Impossible de diaboliser un peuple entier dans de telles circonstances et c'est peut-être là le plus terrible.
La section la plus difficile à digérer pour moi, « Air », n'était pourtant pas consacré à la guerre directement mais plutôt à la dégénérescence mentale du héros qui, éperdu d'amour pour sa soeur jumelle et rendu profondément instable par toutes ces horreurs commises, se roule dans une fange psychologique à la limite du supportable (qui m'a rappelé certaines tentatives d'auto-fiction récentes). Malgré l'écriture particulièrement limpide dans cette section, on a l'impression de contempler l'horreur en plein visage, celle qu'on retrouve en soi, la plus noire.
Le livre méritait-il le Goncourt? Possiblement. Aurait-on pu réduire le livre de moitié et en retirer quelque chose? Sans aucun doute. Est-ce une lecture essentielle? Peut-être pas, sauf si l'on souhaite se pencher sur ces pages sombres avec lucidité et réaliser qu'aujourd'hui même, en Afrique, en Asie, en Europe, de tels crimes sont encore commis, par de vulgaires bureaucrates manipulés par des fanatiques. La modération a bien meilleur goût...

D'autres opinions: ici, et encore ici.

dimanche 6 mai 2007

La magie de Mozart

Journée fertile en émotions hier mais surtout en énergie positive. En juillet dernier (n'était-ce pas plutôt avant-hier?), j'avais reçu une invitation d'une société chorale de l'Ouest de l'île, Sympholies vocales, pour donner une conférence pré-concert axée sur Mozart. Comment résister à l'appel de partager mon amour viscéral du compositeur avec d'autres? En plus de la conférence, j'avais aussi pour mission de présenter les oeuvres du concert et j'ai également proposé la rédaction de brèves notes de programme.
J'avais rencontré le choeur (j'ai d'abord écrit « coeur », geste que je m'explique sans peine) le 2 octobre dernier lors d'une présentation sur Mozart aux choristes, histoire de les convaincre de plonger dans cette folle aventure: travailler des oeuvres que plusieurs considéraient au-dessus de leurs moyens. Dès les premiers instants, j'ai été séduite par la connivence qui existait entre les membres du choeur dont plusieurs membres se revoyaient pour la première fois après les vacances estivales. Les formules de politesse semblaient inutiles, la joie de se revoir balayant tout.
Je retrouvais le choeur hier, lors de la générale d'abord. Une certaine fébrilité est déjà perceptible dans l'air, teintée d'une légère inquiétude. On n'aborde pas un tel répertoire sans crainte. Quelques choristes n'hésitent pas à me demander à la pause mon opinion « objective ». Nous, musiciens professionnels, habitués (mais s'habitue-t-on jamais?) à fréquenter les univers parfois intimidants des génies, aurions tout avantage à instiller cette crainte révérencieuse mêlée d'enthousiasme à notre lecture de ces oeuvres maîtresses. Malgré quelques problèmes de justesse occasionnels, l'énergie des choristes est palpable, les regards sont allumés, les sourires présents, on peut presque toucher du doigt le plaisir de faire de la musique ensemble, comme si c'était la première fois.
Après un aller-retour express vers la ville (merci à mon chauffeur, choriste entousiaste!), je retrouve les lieux, l'église St. Thomas à Becket, à l'architecture certes un peu inusitée mais néanmoins fort conviviale, l'église étant reliée d'un côté à la salle paroissiale (lieu de la conférence) et de l'autre au presbytère. La présidente du choeur m'avait annoncé qu'elle attendait tout au plus une soixantaine de personnes à la conférence pré-concert. Malgré l'heure hâtive (18 h 30), les gens se pressent, salués par un portier bien particulier, habillé en culotte aux genoux et redingote de l'époque mozartienne. Je livre ma présentation, devant une salle pleine, dans un silence quasi religieux. Des rires fusent de temps en temps, des soupirs ponctuent la lecture de certaines lettres de Mozart, l'émotion passe visiblement quand j'interprète au piano un extrait du « Laudate Dominum » des Vêpres solennelles d'un confesseur et de l'Ave Verum, joyaux incontestables, d'une perfection exceptionnelle. On sent le public prêt à découvrir les oeuvres, « pour vrai » et à se laisser emporter.
Je retrouve les choristes à l'« arrière-scène ». Le mot d'ordre: calme et relatif silence, histoire de protéger ces voix non professionnelles. Quelques instants avant d'entrer en scène, le choeur se retrouve, soudé, doigts entremêlés, cercle humain qui, les yeux fermés, se laisse guider par les indications prononcées d'une voix rassurante, sotto voce, par le chef de choeur, Yvan Sabourin. Il parle de respiration, de justesse, de projection mais surtout du plaisir de chanter ensemble, de partager avec le public leur amour du répertoire, de confiance. Mozart n'avait-il pas noté sur le livre d'or de son ami Gottfried von Jacquin le 11 avril 1787: « Ni intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensemble ne font le génie. Amour! Amour! Amour! Voici l'âme du génie! »
La première partie est teintée d'une certaine nervosité. Un dérapage potentiellement fatal dans les Nocturnes (justement écrits comme cadeau pour la famille von Jacquin) est rattrappé de main de maître par le chef. Juste avant la pause, on salue trois choristes, membres du choeur depuis 20 ans, visiblement touchées de l'attention. Pendant l'entracte, l'une des violonistes de l'orchestre de chambre divertit les choristes avec des extraits de mélodies connues tels le célèbrissime Czardas de Monti et même quelques reels québécois.
La deuxième partie sera toute autre. Tous ont visiblement décidé de travailler sans filet. Dès les premières notes de l'Ave verum, je ferme les yeux et me laisse envelopper par le son. Les chromatismes me font frémir, témoins discrets des tourments qui habitent Mozart, qui ne sait pas encore que son talent sera enfin reconu dans quelques mois (mais trop tard), lors des représentations de sa Flûte enchantée. Je tente de me rappeler l'époque où je faisais moi-même partie d'un choeur et fondais ma voix à celle des autres dans cette oeuvre sublime mais me laisse plutôt porter par l'émotion.
Les solistes rejoignent le choeur pour les Vêpres. Comment un Mozart brimé par l'austère Colloredo, révolté par son statut de domestique, a-t-il réussi à transcender sa hargne en une oeuvre aussi sublime et aussi achevée? Je jette un oeil vers le public, particulièrement attentif, visiblement touché. Les regards sont lumineux, parfois voilés (beaux moments d'intensité), les sourires s'esquissent. L'ombre de Mozart plane sur tous. La réponse est unanime, vibrante: le public se dresse d'un seul geste sur ses pieds, désireux de saluer le travail acharné des choristes mais aussi peut-être de rendre un hommage par-delà les siècles à ce génie créateur. Comment peut-on répéter ad nauseam que la musique classique se meurt, qu'elle n'est plus pertinente aujourd'hui?
Merci Sympholies vocales, merci Mozart, merci la musique d'avoir irrévocablement changé ma vie!

vendredi 4 mai 2007

Nancy Huston sur la tuerie de Virginia Tech

Nancy Huston répond au texte de Jonathan Littell au sujet du tueur fou de Virginia Tech. À lire ici. Jusqu'où l'art peut-il aller dans la violence? Une question cruelle...
Je suis justement en train de terminer (si tout va bien, ce week-end) le fameux livre de Littell, lauréat du Goncourt. Je vous en reparle...