vendredi 31 décembre 2010

Lectures 2010

L'archivage se fera dans les prochains billets (histoire de pouvoir repartir en neuf avec le début de l'année), mais déjà, que retiendrai-je des 88 lectures recensées de l'année (les livres lus « pour le plaisir »)?

Auteurs chouchous

Paul Auster a frappé fort avec son Invisible cette année encore, un texte dense, aux multiples lectures possibles, à la fois profondément original et typiquement austérien.

Littérature québécoise

Je ne veux pas mourir seul de Gil Courtemanche est un livre d'une rare puissance, qui continue d'habiter des jours sinon des semaines après avoir été refermé. Et puis, côté poésie, Un livre, une fois de Dominique Lauzon (et les deux autres recueils que j'ai avalés un matin chez une amie, alors qu'elle se préparait). Je m'en voudrais d'oublier Attachements de Louise Warren, une ode magnifique à la lecture.

Littérature française

Grand coup de cœur pour Neige de Maxence Fermine, un petit bijou, tout simplement parfait, et Le canapé rouge de Michèle Lesbre. Quelques jours à peine après en avoir terminé la lecture, je les avais déjà offerts en cadeau.


Littérature étrangère

Oui, je sais, il est encore (très) frais dans ma mémoire et c'est un peu tricher peut-être de l'inclure ici mais peu importe, je fais ce que je veux avec mes listes, non? Alors, j'inclus donc L'appel de la rivière de Ketil Bjornstad (qui m'a permis de découvrir par la bande son dernier album, Remembrance, dont j'avais raté la sortie, shame on me!)

Livre offert en cadeau le plus souvent

Cette année, je n'ai pas été très originale et ai offert à trois amis, dans trois langues différentes (anglais, français et allemand), le même titre, certes le livre qui m'a le plus habitée au cours des cinq dernières années: Le temps où nous chantions de Richard Powers. Comme un livre signature... Un de ceux-ci a fait la même chose et m'a offert Le loup des steppes d'Hermann Hesse, « son » livre signature. N'empêche qu'on aborde un livre différemment quand on connaît l'importance qu'il a pour un ami cher.

2 commentaires:

Claudio a dit…

Quel beau billet! J'ai hâte de lire Le temps où nous chantions (depuis le temps que tu m'en parles ! :))

Puis, je partage ton enthousiasme pour Invisible de Paul Auster.

Tu permets que je plagie ton concept de billet pour ma rétrospective annuelle sur mon blogue ? :)

Lucie a dit…

Tu n'as pas besoin de me demander la permission pour ça! :)