samedi 7 juillet 2012

Retrouver son rythme

De retour en sol natal depuis moins de 48 heures, les yeux encore remplis d'images, la tête de souvenirs. Le Berry, la Nièvre, Lille, Paris, l'Alsace, Bâle, Freiburg, Versailles ont défilé tour à tour, au gré des rencontres, des inspirations. Je n'aurai au final vu que quelques expos: une dédiée à Jeff Koons à la Fondation Beyeler en Suisse (j'admets que j'ai nettement préféré la collection permanente et l'installation vidéo de Philippe Parreno), l'expo Gerhard Richter au Centre Pompidou (absolument magnifique, un panorama très complet de l'artiste), le musée Unterlinden à Colmar (et son célèbre retable) et les structures oniriques et farfelues de Joana Vasconcelos à Versailles (je ne suis toujours pas entièrement convaincue de la réussite de leur cohabitation avec les pièces des plus classiques du lieu). Je n'ai assisté qu'à un seul concert, auquel participait l'aîné de mon amie, mais ai pu toucher moi-même un instrument lors des trois jours passés en Alsace et ai accompagné le cadet de mon amie moins d'une heure après avoir débarqué dans le Berry.

Côté lecture: quelques essais plus théoriques (L'espèce fabulatrice de Nancy Huston, qui dormait dans ma PAL depuis l'avant-dernier salon du livre de Montréal et Écrire de Marguerite Duras, ponctué de flèches auto-collantes, citation que je recopierai maintenant), quelques chapitres de Der kleine Prinz (il faut bien travailler un peu, même en vacances!), des nouvelles de Laurent Gaudé, un livre de Delphine de Vigan acheté à la FNAC avec deux autres titres. Je me suis plongée dans le Journal de Marie Uguay lors du vol de retour, mais mes intentions d'avaler des pages et des pages ont été mises KO par une lumière de plafond défectueuse. J'ai donc fermé les yeux, histoire de mater à l'avance le décalage horaire.

Quelques photos choisies avant de clore ce chapitre.

Le lion de la fontaine St-Michel porte encore fièrement le carré rouge.

Père Lachaise (photo Lucie Renaud)

La tombe de Chopin (photo Lucie Renaud)

Le retable d'Unterlinden (photo: Lucie Renaud)

Un autre segment du même retable (photo: Lucie Renaud)

Les grandes orgues de Versailles (photo: Lucie Renaud)

La musique est partout, même dans les jardins de Versailles (photo: Lucie Renaud)

(photo: Lucie Renaud)

4 commentaires:

Venise a dit…

Que voilà une belle tranche de vie, bien beurrée de rencontres qui valent, à mon avis, toutes les expositions et musées du monde.

Des lectures toujours aussi hétéroclites dans ta valise. Tu ne dis pas si tu en as rapportées.

Lucie a dit…

J'ai rapporté bien peu de livres dans mes valises, manquant de temps pour bouquiner: le catalogue de l'expo Richter, quelques livres en allemand (plus faciles à trouver là-bas qu'ici) et sinon, tout au plus trois romans, dont le Delphine de Vigan, lu là-bas et Opéra sérieux de Régine Detambel. Comment résister à un tel titre? ;-)

Danalyia a dit…

Ah, le Retable d'Issenheim, je ne manque jamais de retourner le contempler, à chacun de mes séjours en Alsace. Il s'en dégage une émotion toujours aussi forte, qui n'a rien à voir (pour moi) avec une croyance religieuse, mais plutôt avec une spiritualité au-delà des mots et des représentations...

Lucie a dit…

Oui, tu as raison, c'est une émotions plus « païenne » que « religieuse » quelque part, peut-être à cause de la nature même de l’œuvre, de son côté par moments fantasmagorique (ces doigts du Christ, ouf!).

Sa juxtaposition avec les sculptures d'Adel Abdessemed m'a beaucoup plu.