mercredi 26 mars 2014

Glengarry Glen Ross: 100 % testostérone

Photo: Andrée Lanthier
Exploration assumée de la masculinité, ponctuée de « coarse language » (on prévient d’ailleurs les spectateurs lors d’une annonce hors-champ bien pensée), Glengarry Glen Ross devait valoir à David Mamet un Prix Pulitzer en 1984. Le dramaturge et scénariste puise ici dans son vécu pour dresser un portrait en couleurs vives d’une agence immobilière de Chicago au début des années 1980.
Pas le choix de s’inscrire au tableau des ventes: le meilleur recevra une Cadillac, le deuxième des couteaux à steak et les autres… une visite au bureau de l’assurance-emploi. Si la pièce date forcément côté technologie (pas de téléphone cellulaire ici ou d’ordinateur) et qu’il serait inutile aujourd’hui de mettre à sac le bureau pour voler une liste de clients potentiels, cette volonté de se hisser au sommet, coûte que coûte, reste d’une troublante actualité, le mot «corruption» faisant partie du vocabulaire de tout un chacun.

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