lundi 15 avril 2013

La fureur de ce que je pense

Impossible de ne pas sortir ébranlé de La Fureur de ce que je pense, collage de textes de Nelly Arcan, projet engendré et développé par la comédienne Sophie Cadieux dans le cadre de sa résidence à l’Espace Go. Impossible d’oublier la scénographie éblouissante d’Antonin Sorel, la robe sculpturale de Catherine Gagnon portée par Évelyne de la Chenelière, la musique particulièrement riche d’Alexander MacSween, les éclairages de Mikko Hynninen, qui tantôt enveloppent, tantôt dénudent. Impossible surtout d’ignorer les mots de Nelly Arcan, aussi tranchants quatre ans après sa mort que lorsqu’ils ont été écrits – crachés –, autant de coups au plexus, de constats parfois froids, mais jamais cliniques, sur l’impossibilité pour l’auteure, pour la femme contemporaine, de s’inscrire entièrement dans cette société régie par l’image.

On comprend que, dès le « je » initial posé sur la page, le destin de Nelly Arcan était scellé.

Pour lire le reste de ma critique sur le site de Jeu... 
 

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