samedi 20 septembre 2014

Quintette pour cordes sensibles: soirée de filles


Avec un titre comme Quintette pour cordes sensibles, on attend une œuvre à la musicalité affichée, qui joue sur le contrepoint, les leitmotive, les sommets successifs d’émotion. Malgré une conception sonore organique de Mykalle Bielinski et une mise en scène de Kathleen Aubert maximisant les attributs de la petite salle du Centre Segal, le texte de Sophie Gemme manque pourtant parfois légèrement de direction.

Les cinq mouvements distincts annoncés se fractionnent eux-mêmes en une série de tableaux qui souvent suscitent le rire (le segment pendant lequel les amies analysent la signification des émoticônes transmises par l’amoureux potentiel et celui sur les one-night stands demeurent savoureux), mais sont peut-être plus pertinents quand ils font réfléchir. On y abordera le sujet des peurs (audacieux de traiter des chambres à gaz dans un centre communautaire juif), de la perception corporelle (un peu trop grassement souligné), des différences (à travers une promenade au musée dans laquelle un handicapé joue un rôle-clé), de la contraception, de l’avortement. Une écriture assurément féminine, mais pas foncièrement féministe, écho intéressant à la pièce Euphorie de Marie-Noëlle Doucet-Paquin, présentée au Fringe cette année. 

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